Teint clair, regard brillant, visage épanoui, Ndèye Ndack Touré est de ces femmes qui veillent allégrement sur leur portrait. Qui aiment entretenir leur physique pour rester belle, plus belle. Quel que soit le prix à payer. « (…) J’ai le droit de refaire mon corps, si j’estime qu’il y a quelque chose qui ne m’y plait pas. Il faut que jeunesse se fasse, l’essentiel est de savoir ou mettre les pieds », extrait d’un entretien avec L’OBS. On comprend pourquoi la native du Dakar-Plateau est toujours illuminée, pleine de vie sur les plateaux de défilé de mode et de télévision. En effet, elle a exercé le métier de mannequinat pendant une dizaine d’années, avant de s’ouvrir aux médias comme animatrice-présentatrice à la TFM (2009-2019) puis à la 2STV (actuellement). Derrière son apparence affectueuse, se cache une dame de caractère et de forte personnalité. « Ce n’est pas le mannequinat qui fait faire du n’importe quoi, c’est le mannequin qui choisit de faire du n’importe quoi », répondait-elle aux rumeurs qui la présentaient comme une profiteuse à la quête permanente d’hommes nantis. D’ailleurs, il y a 7 ans, elle avait fait condamner l’animateur Tange Tandian (6 mois ferme) pour des allégations similaires. La preuve que Ndèye Ndack sait bien ce qu’elle veut et se donne les moyens d’atteindre ses ambitions : formations en journalisme, en art et technique de la mode. La sœur du basketteur international Babacar Touré, en dehors de l’animation, est également productrice de télévision et de cinéma, actrice, manager général d’une structure évènementielle (Pellicules Pod). C’est une femme engagée politiquement et socialement. Une activiste. Lors des incidents de mars dernier, elle n’avait pas manqué d’afficher sa position contre l’autorité étatique. Ce qu’elle continue de faire sous sa casquette de présidente de l’association caritative « Un Grain d’Espoir ».