La musique rumba congolaise sera au cœur du 2ème Festival Cinéma 48 de Dakar, qui est lancé ce jeudi à la Place du Souvenir.
La rumba est la musique légendaire de deux nations africaines que sont la R.D. Congo et le Congo Brazzaville. Elle est inscrite depuis le mois de décembre dernier au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Une consécration que la structure PACAF (Productions Artistiques et Culturelles d’Afrique) a tenu à magnifier à travers la 2ème édition du Festival Cinéma 48. Les rencontres du film musical de Dakar qui sont lancées ce jeudi, et pour trois jours.
« L’idée d’organiser cet événement est partie du soutien qu’on voulait apporter à nos frères des deux Congo qui voulaient que la Rumba soit marquée sur la liste des éléments patrimoine universel », indique le directeur et fondateur du PACAF, notre confrère Alioune Diop (RTS). Avec la collaboration du Goethe Institute (institut culturel de la République fédérale d’Allemagne), il est prévu une série d’activités à la Place du Souvenir africain (Corniche Ouest) : projection de documentaires musicaux, conférences, prestation d’artistes…
Les groupes congolais Fresh Acoustic et Caterpillar ont fait le déplacement et vont se produire devant le public. L’organisation du festival va proposer des films (sur la musique moderne ainsi que traditionnelle d’Afrique et du monde) venus des deux Congo, de la France, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. D’ailleurs, le Congolais Paul Soni Benga fera un exposé sur son film dédié à feu Nganga Edo, lead-vocal du mythique orchestre brazzavillois « Les Bantous de la Capitale ».
La Française Caroline Pochon est aussi à Dakar pour présenter « Comme un air de famille », un film qu’elle a réalisé durant la tournée au Japon du chanteur sénégalais, Zale Seck qui vit au Canada. « Ce documentaire a remporté le Californian music video and film awards », informe un communiqué de PACAF qui intègre cette édition du Festival Cinéma 48 dans son programme de la session de janvier 2022 du Salon journalistique Ndadje.