La structure Rwanda Development Board (RDB), sponsor majeur de la Basketball Africa League (BAL) pour les trois premières saisons, a présenté son projet dimanche dernier à Dakar où se joue le tournoi de la Conférence Sahara. A cette occasion, l’ambassadeur du Rwanda au Sénégal Jean Pierre Karabaranga a dressé un bilan positif de ce partenariat.
Qu’est-ce qui explique l’engagement de l’Etat du Rwanda dans la BAL dont il est l’un des principaux sponsors ?
Je voudrais d’abord dire que ce partenariat entre le Rwanda Development Board (sous le concept « Visit Rwanda ») et la Basketball African League (BAL) s’inscrit dans la politique et la vision du chef de l’Etat Paul Kagamé, qui a toujours mis en avant l’épanouissement de la jeunesse africaine et de son pays. Cette collaboration permet en général au monde qui suivit le basketball de découvrir le Rwanda. Un pays qui se reconstruit, qui est devenu très sûr et qui a beaucoup d’opportunités dans le secteur du tourisme ansi que pour les investissements. Donc ce partenariat à montrer ce que nous pouvons offrir. Un Etat accueillant pour les citoyens africains qui n’ont pas besoin de visa pour y entrer. C’est (comme le Sénégal) une terre de la « Téranga ». Et nous en sommes très fiers.
Quel est l’impact sur les deux dernières années ?
Quand on voit le nombre de personnes qui viennent… La première édition de la Basketball Africa League (BAL), c’était durant la pandémie Covid-19 (2021). Il n’y avait pas beaucoup de spectateur, ça s’est déroulé dans une bulle. Mais l’année dernière, c’était un franc succès. La salle Kigali Arena a fait le plein pour tous les matchs (phase playoffs). Beaucoup étaient venus au Rwanda pour suivre la compétition et en profitaient pour découvrir le pays. Cela pour du tourisme mais également du business, connecter les africains entre eux… C’est vraiment bénéfique pour le Rwanda. Il y a aussi que quand on investit sur la jeunesse, ça n’a pas de prix. Cela est important et on y va à fond. « Visit Rwanda » est fier de pouvoir participer à cette reconstruction et à donner de la visibilité mondiale à un nombre important de joueurs africains. On est heureux d’être un partenaire de la BAL.
Le partenariat, c’était pour trois premières saisons. Peut-on s’attendre à un prolongement ?
On est là. La vision du chef de l’Etat Paul Kagamé continue, tout comme l’offre du Rwanda. Maintenant, on va attendre la suite. Si la Basketball Africa League est contente du partenariat, peut-être qu’on va poursuivre ensemble. C’est notre volonté. On veut et on ne va jamais arrêter d’accueillir les activités panafricaines comme la BAL.
