Convoquant des principes d’éthique et de déontologie inhérents au journalisme, le journaliste sénégalais Adama Gaye a donné un incisif « coup de Jarnac » aux « trois mousquetaires » de la presse française RFI, Le Monde et Jeune Afrique à propos du traitement de l’AN 1 de l’accusation de viols par Adji Sarr sur Ousmane Sonko, la figure de proue de l’opposition politique radicale au Sénégal.
« Le bombardement médiatique français, RFI-Le Monde, qui fait parler Adji Sarr sans recueillir l’avis de Sonko qu’elle charge sort des clous de la déontologie.Qu’est-ce qui le motive? L’équité et l’équilibre doivent guider tout journaliste sérieux. », a dénoncé le Diplômé de la 8ème Promotion 1980 du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar (Sénégal) sur sa page facebook visitée par Diantbi.com.
Fustigeant cette « Presse de connivence », Adama Gaye a même emprunté la terminologie à Donald Rumsfeld et aussi même convoqué l’histoire du Watergate.
« Le journalisme d’enquête incisif et profond, à la Washington Post, genre Watergate, intègre, honore ce métier; pas celui, comploteur, payé ou concocté, de Relations publiques, qui dégrade de grands médias FranceAfricains: les 3 ont fauté. Qui s’étonne après de constater le recul de ce que Donald Rumsfeld aurait appelé la presse du passé, devenue de… connivence ! », a persisté et signé l’ancien Éditeur et Directeur Général West Africa Magazine Londres toujours sur sa page facebook.
Celui qui a écrit le livre « Otage d’un État: D’une prison sénégalaise aux pyramides d’Égypte » a aussi estimé avoir un pincement de coeur nostalgique pour la mémoire intellectuelle et pionnière d’Hubert Beuve Merry, Hervé Bourges et de Béchir Ben Yahmed.
« Enquêter sur l’affaire Adji-Sonko peut être le prétexte de redonner ses lettres de noblesse à une profession disruptée par les nouveaux moyens techniques, les réseaux, de communication de masse. Donner l’impression de mener une campagne sur fond ethniciste, au service de la France, c’est une honte pour Le Monde d’Hubert Beuve Merry, RFI d’Hervé Bourges ou Jeune Afrique de Béchir Ben Yahmed. Un sentiment de gêne me crispe. », se désole-t-il.
Adji Sarr qui avait accusé le 3 février 2021 jour pour jour la figure de proue de l’opposition politique sénégalaise Ousmane Sonko de viols était l’invitée d’Afrique du journal de Radio France International (RFI) de ce mercredi 02 mars.
Concernant l’affaire Adji Sarr stricto sensu , Adama Gaye signale que « cette presse, par ses Micmacs, s’ajoutant à ceux, embusqués, du duo Rfi-France24, déshonore le journalisme, dessert Adji Sarr, frappe par son déséquilibre et sort, in fine, de sin rôle. Elle doit, en vérité, remettre le métier sur l’ouvrage. Les mains libres. En même temps que la Justice pour que toute la lumière soit sans manipulation. Ce n’est pas le travail martelé depuis hier, trop louchement synchronisé, qui peut valoir à son gang d’auteurs le Prix Pullitzer -honneur du journalisme ! Ce fut un flop ».
Et le brillant journaliste d’enfoncer le clou : « moins par le sujet et le timing que par la méthode sujette à caution. Du journalisme au service d’un État. J’en ai connu une variante nationale au moment où je fus illégalement arrêté et traqué par des mercenaires des médias sur commande. L’affaire s’internationalise».
Dans les colonnes des médias influents français Le Monde et Jeune Afrique et RFI, Adji Sarr dans la mouvance du Mee Too, sur un air d’un féminisme messianique naissant a balancé son porc, tout en étant consciente et résignée d’avoir perdu la bataille de l’opinion au Sénégal.
La corruption est passée par la ! Le journaliste incorruptible qui ne rend compte qu’a sa conscience professionnelle, ne court plus les rues ! Quand les vrais porcs balancent de sois disant porcs , les bouchers et consommateurs seront tenté d’être Vegan pour trouver la vérité !