L’activiste Guy Marius Sagna assume son facette d’homme politique. Ce qui justifie sa présence dans le camp de l’opposition dans les différentes batailles contre le régime du Président Macky Sall.
Le leader du FRAPP (Front pour une Révolution Anti-impérialiste, Populaire et Panafricaine) est connu pour être le plus terrible activiste du Sénégal. Guy Marius Sagna monte sur tous les fronts de la société, s’affiche avec une détermination sans faille dans chacun des combats citoyens. Il n’hésite pas aussi à descendre sur le terrain en vue des joutes électorales, ce qui marque son engagement politique. Donc un politicien : le bonhomme, la quarantaine et originaire de Ziguinchor, assume cela sans gêne.
Explication : « Je ne peux pas voir tout le temps des gens qui viennent vers nous (mouvement FRAPP) parce que se sentant opprimés par le gouvernement de Macky Sall. Donc à chaque campagne pour des élections, je ne peux pas me garder de battre campagne pour demander de sanctionner le Président. C’est ce que j’ai fait lors des Locales. Je vais continuer dans ce sens pour les Législatives et la présidentielle. Bien qu’il ne sera pas candidat », a dit l’invité de l’émission « Sortie » sur Walf tv.
Mieux, Guy Marius Sagna souligne être « depuis très longtemps membre d’un parti qu’on appelle « Yonou Askan Wi », dirigé par Madièye Mbodji » ; avoir été « le directeur de campagne de la coalition qui a conduit Ousmane Sonko (leader du Parti PASTEF – Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité) à l’Assemblée Nationale comme député (en 2017) ». Pour lui, « Ce n’est pas parce qu’on est dans un parti que quand il faut dire la vérité, on ne le fait pas ».
Ce double jeu n’a pas manqué d’intriguer les Sénégalais. Mais « GMS » rappelle : « C’est parce que mon engament citoyen est plus remarqué que celui politique. On me voit régulièrement aux côtés des populations pour leurs revendications. C’est cela la réalité, mais j’ai un parcours avant d’en arriver là ». D’ailleurs, croit-il, « Ça n’a pas de sens de chercher à savoir si je suis actif en politique ou pas ». Car l’activisme, c’est aussi une autre manière de faire de la politique.