Pour Cheikh Bamba Dièye, le leader du FSD-BENNO JUBËL, la dialogue politique initié par Macky Sall a été une grande escroquerie institutionnelle que Macky Sall a utilisée pour flouer tous les participants, car, non seulement, il n’y a pas eu de nouveauté sur le Bulletin unique ou encore le parrainage, mais aussi, aucune concession juridique à l’horizon à propos d’éventuelles candidatures de Karim Wade et Khalifa Sall.
Pour ce Député à l’Assemblée Nationale du Sénégal 13ème législature, il n’y a pas quoi fouetter un chat avec l’examen en session extraordinaire du projet de loi portant Code électoral, après l’adoption du texte en Conseil des ministres, le lundi 5 juillet, en perspective aux locales prévues au 23 janvier 2022.
«Les adeptes du dialogue politique ont été floués. Des mois de palabres pour rien! Aucune concession sur le Bulletin unique, pas un mot sur Karim Wade et Khalifa Sall , rien sur le parrainage… pourquoi alors tout ce temps perdu», dénonce l’Ingénieur des Travaux Publics.
Avant d’accuser un «machiavélique» Macky Sall sans le nommer : «Buur Fatick (Ndlr: le roi de Fatick) les a utilisé pour escroquer les sénégalais. Il a gagné du temps pour reculer les élections en laissant des perdiems aux participants comme lot de consolation.»
L’heure est donc à la célérité puisque la loi portant Code électoral doit être promulguée d’ici le 23 juillet, soit six mois avant la date des élections municipales et départementales, pour être dans les délais prévus par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO).
D’ailleurs, le ministre de l’Intérieur Félix Antoine Diome avait défendu le projet de loi aujourd’hui le jeudi 8 juillet à l’Assemblée nationale sénégalaise.
L’heure est donc à la célérité puisque la loi portant Code électoral doit être promulguée d’ici le 23 juillet, soit six mois avant la date des élections municipales et départementales, pour être dans les délais prévus par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO).
D’ailleurs, le ministre de l’Intérieur Félix Antoine Diome avait défendu le projet de loi aujourd’hui le jeudi 8 juillet à l’Assemblée nationale sénégalaise. Un texte issu du dialogue politique initié en 2019 par le chef de l’État.