Commentant le projet de loi n°10/2021 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal, El Hadji Hamidou Kassé, membre du pool de communication de la présidence de la République a théorisé l’existence d’une «fachosphère populiste,» au Sénégal qui, selon lui, s’est clairement décomplexé lors des événements de mars dernier, suite à l’affaire de la plainte pour viol formulée par Adji Sarr à l’encontre du député Ousmane Sonko.
Revenant sur les motivations du projet de loi n°10/2021 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal a été finalement votée à l’Assemblée nationale en procédure d’urgence, El Hadji Kassé, dans l’analyse, a jeté une pierre dans le jardin de l’oppositionavec un flash-back sur les émeutes de mars dernier.
«Certains pensent pourtant que ce sont les événements de mars qui ont inspiré le gouvernement. Supposons que ce soit le cas. Ce serait tout à fait logique et légitime. D’abord, cette violence inouïe qui a entraîné mort d’hommes n’a pas encore révélé tous ses secrets. A mon avis, il y a une énigme à percer. Si vous aviez une partie des manifestants soucieux plutôt de leurs conditions de vie avec les mesures restrictives, il y avait tout aussi des bandes armées avec des motivations criminelles : saccages de commerces, pillage de commissariats et de postes de gendarmerie, de tribunaux, mise à feu de domiciles, circulation de listes de personnes à liquider, entre autres. Quel État croiserait les bras devant une telle entreprise organisée de déstabilisation?», questionne-il dans une interview accordée à Sud Quotidien au Sénégal.
Connu philosophe et homme de gauche, El Hadji Kassé a en profité pour faire un diagnostic à la fois manichéen, sociologique et politique. «La violence a connu des séquences dans notre histoire. Mais, elle est aujourd’hui institutionnalisée comme mode politique par une partie de l’opposition. Cette dernière a introduit la notion d’ennemi dans le champ politique, s’inspirant des théories clivantes du Bien et du Mal. Tout ce qui n’est pas moi est dans le registre du Mal. C’est inédit dans notre histoire.», constate-t-il.
Avant de conclure à «forcément à la notion de facho-populisme, c’est-à-dire une mystification politique adossée à des méthodes fascistes et à une approche manipulatrice de groupes de population».
Signalons que El Hadji Kassé est philosophe de formation. Il a été journaliste au sein du groupe Sud Communication, avant de diriger le magazine L’Espace nouveau. Il a aussi directeur général le quotidien national Le Soleil. Expert en communication, El Hadji Kassé a dirigé le Cabinet KG Communication et a aussi été Co-Directeur de l’agence Afrique Communication.
El Hadji Kassé ancien journaliste du groupe Sud Communication, a aussi directeur général du quotidien national Le Soleil.
Malheureusement il décrit la stratégie constante de tous les régimes qui se sont succédés au Sénégal : si tu n’es pas avec moi tu es mon ennemi donc ce n’est pas l’opposition qui a amené ce concept who est loin d’aider un débat démocratique fructueux . Mais c’est normal il ne deputy que dire des choses pour plaire davantage et toujours à Macky . Il a noyé son statue de philosophe et d’intellectuel dans la marre à boue de Macky et c’est dommage pour l’objectivité