Le bureau des relations de la police nationale du Sénégal exclut la bavure suite au lancement d’une grenade lacrymogène sur un matelas et explique plutôt que la personne décédée à Colobane (Dakar Sénégal) vendredi était juste un manifestant qui « voulait allumer un pneu avec un liquide inflammable » et « ses habits ont pris feu, causant malheureusement son décès.
« Ce vendredi 17 juin 2022, au cours des manifestations, un corps sans vie d’un individu de sexe masculin non encore identifié, a été découvert au quartier Bop, près de la Mosquée Massalikoul Djinane. D’après les premières constatations effectuées et des renseignements recueillis sur place, il s’agirait d’un manifestant. En effet, c’est quand ce dernier voulait allumer un pneu avec un liquide inflammable, que ses habits ont pris feu, causant malheureusement son décès. Le corps sans vie a été acheminé à l’hôpital Aristide Le Dantec pour les besoins de l’autopsie. Une enquête est ouverte en vue de l’identifier et déterminer avec exactitude les circonstances de son décès. La Police nationale s’incline devant la mémoire du défunt. », a déclaré le
De son côté, Seydi Gassama de Amnesty International a exigé des chefs des parquets de Dakar et de Ziguinchor « l’autopsie des corps des manifestants décédées » en marge des manifestations de la coalition Yewi Askan Wi 17 juin à Dakar par « un médecin légiste », afin d’édifier sur « les causes et les circonstances de leur décès ».
Dans un post sur Twitter avec comme hastag destinés en ampliation électronique à Macky Sall, le président du Sénégal, Malick Sall, le ministre de la Justice du Sénégal et Michelle Bachelet, l’ancienne présidente du Chili et Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Seydi Gassama de Amnesty International a demandé toute la lumière sur les morts du 17 juin.
« Nous interpellons directement les chefs des parquets de Dakar et de Ziguinchor. Tous les corps des personnes décédées suite aux manifestations du 17 juin 2022 doivent être autopsiés avant d’être remis aux familles pour inhumation. L’examen des corps des personnes décédées par un médecin légiste est une étape importante de la recherche de la vérité sur les causes et les circonstances de leur décès. » , a martelé Seydi Gassama sur sa page twitter visitée par diantbi.com. Affaire à suivre…