lundi, mai 29, 2023
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Tension politique : Des députés de l’opposition se plaignent devant le procureur

Une plainte sur la table du procureur de la République. Des élus de la coalition « Yewwi Askan WI » s’en prennent aux autorités hiérarchiques des forces de défense et de sécurité.

C’est l’Honorable député Guy Marius Sagna qui annonce sur sa page facebook avoir déposé une plainte devant le procureur de la République. Après les incidents du 16 mars dernier sur le chemin du tribunal où devait se tenir le procès en diffamation entre le président du parti PASTEF Ousmane Sonko et le ministre Mame Mbaye Niang. Le chef de fil du mouvement FRAPP partage cette initiative avec d’autres élus du groupe parlementaire de la coalition « Yewwi Askan Wi » que sont Fatou Ba, Rama Anta Bodian, Ismaïla Diallo et Abass Fall.

En plus de cela, ils ont demandé à l’Assemblée nationale « de juger Antoine Félix Diome ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Sidiki Kaba ministre des forces armées, Moussa Fall Haut-commandant de la gendarmerie, Seydou Bocar Yague Directeur général de la police, X et leurs complices pour tentative d’empoisonnement et d’assassinat d’Ousmane Sonko, de son avocat Me Ciré Clédor LY et du député Guy Marius Sagna. Aussi pour des actes de violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné des blessures avec intention de donner la mort (…) Et une incapacité physique temporaire ».

Les plaignants accusent ces personnalités « d’avoir donné l’ordre de tirer avec intention de tuer, plusieurs fois, à l’aide de lances grenades et à bout portant, sur Ousmane Sonko et son avocat Me Ciré Clédor LY, les députés Guy Marius Sagna, Rama Anta Bodian, Abass Fall, Fatou Ba, Ismaïla Diallo, Chérif Ahmed Dicko, Alphonse Mané Sambou, Ahmed Aïdara, Samba Dang, Serigne Cheikh Thioro Mbacké, Birame Souley Diop ». Et d’avoir attenté à leur liberté. Dans la foulée, un post de Guy Marius hier mercredi faisait état de sa « souffrance physiquement (au sortir) des évènements de la semaine dernière ». Avant de souligner : « J’imagine alors ce que Sonko a dû endurer. Il n’y a alors pires sornettes que de vouloir le faire passer pour un malade imaginaire ».

Les commentaires à caractère injurieux, offensifs, ou contenant des propos diffamatoires ne sont pas publiés.

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