Plusieurs milliers d’élèves du Sénégal vont passer l’examen de fin d’études secondaires. Le fameux sésame pour l’entrée à l’université.
Les épreuves du baccalauréat général commencent ce jeudi dans l’ensemble du territoire national. Cette année, il y a 150 925 élèves qui sont à la quête du premier diplôme universitaire. En effet, cela sanctionne la fin des études secondaires et donne l’accès à l’enseignement supérieur. Selon l’Office du BAC, organisateur de l’examen, on a plus de filles que les garçons (soit 54%). Ce sont 9000 enseignants-correcteurs et 400 présidents de jury qui sont mobilisés. Le nombre de surveillants, c’est par rapport au besoin de chaque centre.
Pour un bon déroulement de ce premier tour, les potaches devront se soumettre à certaines interdictions dont la détention de téléphone mobile dans le centre. « Cela est assimilé à une tentative de fraude », informe-t-on. Le candidat est ainsi traduit au Conseil de discipline. « Tant que ce n’est pas fait, il ne peut pas faire l’examen. Tout comme l’instance peut lui refuser la participation. On demande aux parents de veiller à cela. Les élèves doivent faire confiance en eux-mêmes, après une année scolaire bien remplie », ajoute notre interlocuteur.
Dans la foulée, en Conseil des ministres ce mercredi, le Président de la République Macky Sall a souhaité « une bonne organisation des examens du Baccalauréat, du BFEM et des différents concours dans tout le pays ». En demandant aux ministres en charge de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la formation professionnelle « de prendre toutes les dispositions à cette fin ».
