Le Sénégal vient de contracter pour un nouveau prêt d’un peu plus de 79 milliards F CFA. C’est pour booster la production alimentaire.
Le ministre de l’économie, du Plan, de la Coopération Amadou Hott et le Représentant résident de la Banque Africaine de Développement (BAD) ont signé ce mercredi une convention de prêt relatif au Programme de production alimentaire d’urgence. Un financement d’un montant de près de 121 millions d’euros (79,329 milliards F CFA). « Ça permettra à notre pays de faire face aux conséquences de la crise en Ukraine qui a entraîné une augmentation des prix des denrées de première nécessité et qui pose un risque de disponibilité de ces ressources », informe-t-on.
Selon la même source, « la souveraineté alimentaire est une priorité absolue dans le plan de relance post COVID du Gouvernement du Sénégal. Le Programme contribue donc à cette stratégie par la réduction de la dépendance à l’importation des céréales de base et de produits horticoles à vocation vivrière, en facilitant la mise à disposition des intrants aux producteurs. L’objectif spécifique est de contribuer à la diminution de la dépendance du pays aux importations à travers l’augmentation de la productivité des céréales de base (riz, maïs, mil) et des produits horticoles ».
Le ministère de souligner que le Programme de production alimentaire d’urgence « entre dans le cadre des efforts que l’État ne cesse de fournir pour renforcer la souveraineté alimentaire du pays tout en préservant le pouvoir d’achat des populations ». Et de rappeler qu’il va permettre à « plus de 850.000 ménages dont 20 % dirigés par des femmes de pouvoir avoir un accès sécurisé à des semences et intrants de qualité ». Pour rappel, la Banque Africaine de Développement (BAD), fondée en 1964, a pour mission de combattre la pauvreté et de participer à l’amélioration des conditions de vie sur le continent.
