Que peut-on attendre du commerce interrégional ? L’ouvrage » « Radioscopie des exportations sénégalaises en perspective de la ZLECAF » apporte la réponse à cette interrogation.
Dans le cadre de la mise en œuvre de politiques d’intégration, la concrétisation de l’accord de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF) est plus qu’une nécessité. Ce que les pays comme Ghana, Cameroun, Egypte, Île Maurice, Rwanda, Tanzanie et Tunisie ont compris en prenant les devants avec le lancement de l’Initiative du Commerce Guidé. C’était la semaine dernière à Accra sous la présidence d’honneur de l’ex Président du Niger, Mahamadou Issoufou.
D’autres Nations dont le Sénégal vont bientôt venir élargir les rangs du « G7 ». Cela a d’ailleurs inspiré le nouvel ouvrage de l’ingénieur statisticien-économiste, Souleymane Diallo, qui est le coordonnateur de la Direction générale de la planification et des politiques économiques au sein du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération. Le livre intitulé « Radioscopie des exportations sénégalaises en perspective de la ZLECAF », est paru aux éditions L’Harmattan.
L’auteur s’interroge sur comment notre pays pourrait tirer partie de la mise en place de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF) ? « Avec un marché africain d’un milliard de consommateurs, le continent pourrait être le principal client des exportations du Sénégal », souligne-t-il. En s’appuyant sur un autre vecteur important du commerce interrégional en l’occurrence l’Accord de Facilitation des Echanges (AFE) de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce).