Les parents d’élèves se rangent du côté des enseignants du moyen-secondaire, qui demandent l’application des accords signés avec l’Etat du Sénégal au mois de février dernier.
L’Union Nationale des Parents des Élevés et Étudiants du Sénégal (UNAPEES) appelle le gouvernement à respecter ses engagements vis-à-vis des enseignants. « Il était dit que ce qui est arrêté va être appliqué », souligne le président de cette structure Abdoulaye Fané. Avant d’ajouter : « Nous sommes les premiers surpris de cette situation. Parce que depuis le mois de novembre (dernier) nous avons eu à travailler dans le cadre des monitorings afin de voir comment faire pour apaiser l’espace scolaire ».
Etant une partie prenante des négociations qui ont abouti aux accords le 26 février, l’UNAPEES souligne que « par rapport à ce qui a été signé et cosigné dans le procès-verbal, il s’agissait d’un salaire net à payer enseignants. Quand on dit qu’il y a des indemnités à fiscaliser, cela nous pose problème. Nous sommes une organisation responsable et nous ne pouvons que nous en tenir qu’à des écrits. Des chiffres avaient été avancés clairement. Maintenant, nous ne savons pas l’origine du malentendu ».
Pour le président des parents d’élèves Abdoulaye Fané, il faut honorer les accords. « Car, on ne peut pas attendre à moins de deux mois des examens de fin d’année scolaire pour créer cette situation ». En regrettant que le retard dans la mise en lace du comité de suivi, qui pouvait jouer un rôle primordial et éviter cette nouvelle confrontation. « Cette instance de médiation est dans la disposition n°4 du protocole. Mais jusqu’à ce moment, rien n’est fait de manière officielle à ce propos », informe-t-il.
Cependant, l’UNAPEES invite « tout le monde au calme et à faire preuve de responsabilité. On ne peut pas jouer avec l’avenir de ces milliers de jeunes ». Et de souligner : « Le droit à l’Éducation est consacré. Nous ne pouvons pas laisser nos enfants être les victimes d’une situation dont ils ne sont pas fautifs. Ainsi nous n’excluons pas de saisir nos avocats et pourquoi pas d’aller en justice ».