Le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération a signé avec la JICA des conventions de financement à hauteur de 52.3 milliards F CFA.
L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) a accordé à l’État du Sénégal un financement d’un montant de 52.3 milliards F CFA pour l’exécution de projets et programmes sociaux. Les conventions sont paraphées par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Amadou Hott, qui a dit : « Ces appuis entrent en droite ligne avec les priorités du gouvernement déclinées dans le PAP2A notamment, le développement du capital humain et les souverainetés alimentaire et sanitaire ».
Cela concerne particulièrement « le projet de bourses pour le développement des ressources humaines qui constitue un don de 1. 1 milliards F CFA. Son objectif est d’appuyer les jeunes fonctionnaires dans la conception et la mise en œuvre des politiques de développement économique et social après le retour au pays ». Ainsi que « le programme de soutien à la couverture maladie universelle (phase 2) à hauteur de 50 milliards F CFA. Il vise à améliorer la qualité des services et à lever les barrières financières à l’accès aux services de santé ».
Il y a aussi le programme d’assistance alimentaire qui est pris en compte pour un montant de 1.2 F CFA durant l’année fiscale 2022. Le pays du « Soleil Levant » soutient « les efforts du gouvernement pour le renforcement de la sécurité alimentaire », informe-t-on. L’Ambassadeur du Japon Son Excellence Osamu Izawa et le représentant de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) Morishita Hiromichi, ont réaffirmé les solides liens entre leur pays et le Sénégal qui est un partenaire privilégier.
Cet accord avec la JICA fait suite au prêt de 16.4 milliards F CFA obtenu de la part de l’Agence Française de développement. Cela entre dans le cadre projet Madiba qui vise la relance de l’industrie pharmaceutique. Avec la production de vaccin pour le continent africain à partir de 2023. On parle d’une capacité de 300 millions de doses par année. Selon l’administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, Dr Amadou Sall, « l’objectif est de faire de l’industrie pharmaceutique, un secteur producteur de valeur économique et d’emplois ».