Le secteur sanitaire risque d’être paralysé à partir de la semaine prochaine. Si le gouvernement n’apporte pas des réponses aux revendications des syndicats.
Après les enseignants, c’est au tour du personnel soignant de faire entendre. Les hôpitaux vont connaitre des perturbations dans le courant de la semaine prochaine. Face à l’indifférence du ministère de tutelle, la Fédération des Syndicats de la Santé (F2S) hausse le ton et menace. « On a dit n’avoir pas vu le préavis et la plateforme que nous avions déposés. Alors il était impératif de revoir l’ensemble des points », a indiqué le porte-parole Cheikh Seck.
Avant de souligner : « Nous attendons une réaction par rapport à cela. Car nous avons respecté toutes les procédures, ce que la loi recommande. Quand ça va arriver à expiration, nous seront obligés d’aller en grève. Nous allons commencer le mouvement avec un mot d’ordre au minimum de 48 heures. Dans la foulée, nous avons demandé l’arrêt des activités liées à la campagne de vaccination, malgré ce qui peut en advenir. Si l’État ne montre pas une volonté de discuter ».