Pour Simon Kouka, la politique prend trop de place devant des sujets qui impactent plus la vie des Sénégalais. Comme le développement de l’artisanat.
La tyrannie des politiciens dans le débat public « agace » le rappeur Simon Kouka, membre du mouvement citoyen Y en a marre. « On ne peut pas H24 parler que de politique dans ce pays. Même quand nous sommes invités dans les médias, c’est pour intervenir sur ce sujet. Il faut discuter d’autres choses », regrette-t-il dans un entretien accordé à la chaîne Itv. Ce qui explique son engagement pour la promotion de la créativité de nos ouvriers et du consommer local.
Il réitère : « Tout n’est pas que politique. Il faut penser à l’environnement qui se dégrade… ». Avant de poursuivre : « (…) Malal (alias Fou Malade) était associé à ce qui est réinsertion sociale, combat contre les longues détentions des prisonniers. Je me retrouve super bien dans ce combat pour renforcer l’artisanat local, l’économie locale et donner un message aux sénégalais ». Après avoir lancé, l’année dernière, le concept « solo fii » qui est une campagne en faveur de la préférence nationale.
Pour Simon, « c’est pour inciter la population à avoir le réflexe d’acheter chez nos tailleurs, cordonniers, maroquiniers… au lieu de se procurer de l’importé. Durant la période des fêtes de tabaski et korité, on commande plus de 45 milliards F CFA en chaussure chez un autre pays qu’on évite de citer. Mais quand on parle de « marakiss », on voit d’où ça vient. Alors qu’à Ngaye (situé dans le département de Tivaouane, région de Thiès), on fait des babouches de qualité meilleure ».