Une semaine après la distinction de l’Université de Dakar comme étant la meilleure de l’Afrique Francophone, les étudiants invitent les autorités à ne pas trop s’enflammer et rappellent les manquements.
Les membres du Mouvement des Jeunes d’Avenir et d’Espoir du Sénégal (MJAES) ne veulent pas se laisser berner par les initiatives des autorités de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Surtout qu’elles ne vont pas dans le sens de leurs préoccupations. Ce qu’ils ont tenu à souligner lors d’un point de presse tenue ce matin. « C’est bien de réfectionner, de changer l’image des pavillons, mais pour nous les urgences sont ailleurs », a martelé le coordonnateur Mbaye Faye.
Pour le MJAES, les besoins pressants des étudiants s’articulent autour des aspects que sont : l’eau, la restauration, le logement, le surpeuplement de l’université qui date de très longtemps. « Ce que nous attendons, c’est aussi l’achèvement de tous les travaux entrepris dans les plus brefs délais », Mbaye Faye et compagnie. Mieux, ils considèrent l’opération de « relooking » de l’environnement de l’UCAD comme » du simple tape à l’œil et du folklore ».
Cette sortie du Mouvement des Jeunes d’Avenir et d’Espoir du Sénégal tombe au lendemain de la publication du classement Edurank, qui positionne l’université de Dakar à la première place en Afrique Francophone (28e au général). Après « une évaluation de plus de 14.000 universités de 183 pays ». A noter que la sélection est faite « en fonction de leur réputation, de leurs performances de recherche et de l’impact de leurs anciens étudiants ».