Au lieu du 31 mars prochain, c’est finalement ce lundi que les élèves vont prendre leurs vacances pour la fête de Pâques (jusqu’au 12 avril). Une décision du ministère de l’Education nationale que l’ancien président du Groupe parlementaire « Benno » Moustapha Diakhaté trouve « inacceptable et doit être rapportée d’urgence ». Pour lui, cette anticipation n’est rien d’autre qu’une fuite en avant « face aux enseignants-politiciens que le gouvernement doit identifier, débusquer et extirper de l’espace scolaire. Ces vermines utilisent, manipulent l’école et les élèves à des fins politiciennes ».
Avant de marteler : « Dans cette perspective, l’Etat doit faire preuve de courage et considérer comme démissionnaire tout enseignant qui désertent les classes pour observer un mot d’ordre de grève tout aussi illégale qu’illégitime pour libérer des enseignants-politiciens. Pour débarrasser l’école publique de la nouvelle canaille enseignante et autres nervis anti école, le ministère de l’Education est appelé à radier et à dissoudre toute organisation d’enseignants qui outrepasse les libertés syndicales. L’espace scolaire public comme privé doit être neutre et hors de portée des agitations politiciennes ».
