Il y aura un duel ouest-africain dans l’une des demi-finales de l’Afrobasket 2021 ce samedi, entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Deux équipes avec le même parcours et la même ambition.
Le bonheur au bout du suspense. C’est le scénario envisagé pour le Sénégal au sortir de la demi-finale de l’Afrbasket contre la Côte d’Ivoire, cet après-midi (15h GMT). Il y a bien sûr de la place pour s’offrir une 12e finale, après la dernière disputée en 2005. Et depuis, les Lions n’ont jamais réussi à franchir ce stade de la compétition. Un défi majeur pour Gorgui Dieng et compagnie. D’autant plus que pour les leaders de la Tanière, c’est le moment ou jamais.
Chez l’adversaire, l’enjeu est le même. Les Eléphants ont joué leur ultime finale du Championnat continental de basketball en 2009 à Tripoli (Libye). Lors de cette édition, ils avaient éliminé en quart de finale une redoutable équipe (sur le papier) des Lions dans laquelle figuraient Boniface Ndong et Ngagne Desagana Diop, qui sont actuellement à la tête de la sélection du Sénégal (respectivement sélectionneur et adjoint). Ils en veulent encore.
Le match de cet après-midi est donc symbolique pour les uns et les autres. Dans le rapport de forces, c’est du 50-50 : les deux équipes sont invaincues (4 victoires en autant de sorties). Même si les stats plaident en faveur des Lions avec la meilleure attaque (374 ponts, en moyenne 93.5 contre 88.3 pour leurs adversaires). Qui plus est, le Sénégal est le favori désigné pour le sacre final. Donc, il a la faveur des pronostics dans cette demie indécise.
Cela, les Ivoiriens le savent et ne comptent pas se présentaient en victimes. Ils promettent plutôt l’enfer à leurs voisins de la sous-région ouest africain. « Ils sont favoris, mais tout est possible dans le basketball. Ils ont la meilleure équipe par rapport à la nôtre, cependant ils doivent le démontrer sur le terrain » lance le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, Natxo Lezkano. Le capitaine Guy Landry renchérit : « Nous avons envie de gagner la Coupe et nous allons nous donner les moyens d’y arriver ».
Et d’ajouter : « Nous sommes prêts à nous battre avec 12 joueurs interchangeables, ce qui fait notre force. Nous n’avons pas peur du Sénégal. Nous n’attendons que de voir la stratégie élaborée par le coach pour faire le job ». C’est dit. La balle est dans le camp des Lions. A eux de jouer… De gagner.