Certains internationaux de la « génération 2002 » n’ont pas été tendres avec le sélectionneur des Lions du football, qui dit n’avoir pas été affecté par leurs critiques.
Le coach des Lions Aliou Cissé, vainqueur de la première Coupe d’Afrique du Sénégal dimanche dernier à Yaoundé (Cameroun), est revenu sur ses relations avec ses camardes de la « génération 2002 ». Dont certains ont été très critiques à son encontre. « Franchement, cela ne m’a jamais fait mal », a dit le technicien et ex-capitaine de la sélection nationale dans un entretien accordé à la chaîne Itv. Avant d’ajouter : « Ils sont des frères d’arme. A un moment de ma vie, j’ai passé plus de temps avec eux que ma propre famille ».
Pour lui, ce qu’ils ont vécu ensemble rien ne peut le remplacer. « Vingt (20) ans après s’il y a des malentendus… D’ailleurs, que nous avons réglés, nous sommes entre nous. Cette génération a donné tellement de bonheur, de satisfaction au pays, qu’on ne peut l’oublier. Mieux, c’est elle qui est à la tête de cette sélection championne d’Afrique. Donc, cela veut dire que l’histoire continue. Aujourd’hui, le coach qui a gagné représente cette génération », explique Aliou Cissé en toute sincérité.
Et de réitérer : « Fadiga (Kalidou), Diouf (El Hadji) et les autres ne peuvent pas être mes ennemis. Ce sont des frères. On ne m’a jamais entendu dire du mal des membres de la « génération 2002 » ou les critiquer par rapport à ce qu’ils disaient sur moi. Parce que nous nous connaissons. Avec Hamdy Faye, nous sommes en bons termes. Henry Camara pareillement, c’est mon « boy ». Je ne comprenais pas ses différentes sorties. Je fais partie des gens qui l’ont couvé, aidé au sein de l’équipe nationale. Il le sait. Mais il y a des choses qui sont avancées et qui ne sont pas toujours vraies ».
Dans l’interview avec nos confrères du Groupe Emédia (voir vidéo), le champion d’Afrique est revenu sur le management de son équipe qui a conduit à ce sacre historique. Il a insisté sur le fait que « tous les joueurs aient le même état d’esprit » pour pouvoir continuer de gagner sur le continent. Conscient que « le Sénégal ne peut plus se permettre de manquer une CAN ou de ne pas participer à la Coupe du Monde ». Ainsi, Aliou Cissé compte dès à présent se mettre au travail en perspective de la double confrontation contre l’Égypte en mars prochain.