Cette année, la Basketball Africa League (BAL) s’est jouée dans trois pays (respectivement Sénégal, Égypte et Rwanda). Une expérience qui va permettre à cette compétition des clubs champions masculins de se bonifier.
La suite et fin de la 2ème édition de la Basketball Africa League (BAL), c’est à partir du week-end prochain à Kigali au Rwanda (21 au 28 mai). La phase finale après les tournois des Conférences Sahara à Dakar (5-15 mars) et Nil au Caire (9-19 avril). Huit (8) équipes vont se disputer le trophée des clubs champions masculins du continent. Les organisateurs comptent mettre toutes les ressources nécessaires pour assurer un grand succès à ce rendez-vous. « Le travail a commencé depuis longtemps. Nous mettons énormément d’efforts dans cette aventure », confie le présidente Amadou Gallo Fall.
En effet, la fin justifie les moyens. « Nous voulons créer un produit qui fera partie des meilleures ligues professionnelles. Il est possible d’y arriver. Nous avons un long chemin à parcourir, mais nous sommes encouragés par les signes que nous voyons. C’est vrai qu’il y a énormément de choses à revoir. Nous cherchons les failles pour parfaire l’organisation. Nous avons tiré des leçons des étapes de Dakar et du Caire. Maintenant, en terme de satisfaction, j’aimerais qu’on nous pose la question dans 4 ans. Parce que là, nous construisons et nous avons la motivation d’atteindre l’objectif ».
Après la Conférence Sahara à Dakar Arena « où nous avons eu droit à une ambiance extraordinaire avec le « 12ème Gaindé », qui a fait danser les personnalités invitées et les membres de la team Basketball Africa League à la fin du premier match entre DUC et SLAC ». En plus, « il y avait aussi du jeu sur le terrain. Tout le monde est d’accord que le niveau était très élevé. La preuve par les scores étaient serrés. Cela s’est poursuivi au Caire. Nous voulons continuer sur cette dynamique positive. Le spectacle doit être attrayant. Les équipes viendront à Kigali avec l’envie de repartir avec le trophée.
Pour cela, les 8 clubs qualifiés ont été autorisés à renforcer leur effectif au sortir de la phase de poules, afin de remplacer les éléments blessés. Le but est de permettre aux concurrents de descendre sur le parquet à chance égale. Surtout que ce sont des matchs à élimination direct. « Nous sentons déjà l’énergie qui se dégagent des différents acteurs. Et nous nous entendons à avoir un nombre public chaleureux. Il y a des amateurs de basketball d’autres pays qui feront le déplacement », confie Gallo Fall. Convaincu que la BAL est moteur de développement du tourisme pour les villes et pays hôtes.
Le Zamalek (Égypte), vainqueur de l’édition inaugurale en 2021, fera face à sept prétendants que sont : US Monastirienne (Tunisie), REG (Rwanda), FAP (Cameroun), AS Salé (Maroc), SLAC (Guinée), Cap Town (Afrique du Sud) et Petro Luanda (Angola).