La Basketball Africa League (BAL), compétition réservée aux clubs champions masculins, est un catalyseur d’autres activités autour du sport.
L’organisation à Dakar des compétitions de la Conférence Sahara (5 au 15 mars) a été une réussite totale. Le président de la Basketball Africa League (BAL), Amadou Gallo Fall acquiesce : « même si nous attendons de tirer le bilan, car il y a des choses que nous pourrions mieux faire. Nous sommes satisfaits de l’énergie et l’intérêt que nous avons vu. La réponse des équipes sur le terrain. Il y a un nivellement. Concernant l’accueil, la logistique, l’aéroport, les hôtels, c’est plus qu’encourageant ».
Avant d’ajouter : « Nous sommes dans un pays de grande tradition sportive où le basketball est toujours populaire. C’est une fierté pour mon équipe et moi. Nous avons refait l’histoire de la compétition, après Kigali l’année dernière, en lançant cette deuxième saison au Sénégal (…), il y a de l’engouement. Nous avons énormément de talents en Afrique. Le programme ‘’elevate’’ a été la grande innovation. Une expérience positive. Tout l’écosystème dont on parle est en train d’être impactée ».
Par ailleurs, la compétition a focalisé une importante ressource humaine. « Nous ne pouvons pas avancer des chiffres. Une étude d’impact socio-économique sera faite et partagée. Beaucoup ont eu des opportunités. Certains nous ont remerciés, en nous disant que, dans le cadre de leur formation professionnelle, ils arrivent à appliquer ce qu’ils ont appris et de voir les perspectives. Ils sont dans la création de contenu, l’audiovisuel, le merchandising… La BAL, c’est plus qu’un évènement sportif ».
Elle se veut « le catalyseur qui va favoriser l’éclosion d’autres activités autour du sport en favorisant les petites et moyennes entreprises. Avec l’industrie du sport, du divertissement, de la mode comme sources d’emplois. L’engagement à prendre une main-d’œuvre et des entreprises locales partout où nous allons. En plus d’utiliser la capacité du basketball à connecter et rassembler des gens pour établir des conversations. A Kigali (au mois de mai prochain), nous allons tenir le forum de l’innovation ».
La BAL, c’est également la rénovation ou la construction de terrains de basketball. Le programme « Threes for tree » dans le cadre de la Lutte contre la désertification. « Des actions concrètes accompagnent notre passage », dit Amadou Gallo Fall. Et de réitérer : « Nous avons été bien accueillis au Sénégal. Si nous devons y revenir, nous avons beaucoup appris pour mieux faire les choses… Elle ne sera pas l’une des meilleures Ligues au monde dans les années à venir sans le concours de toutes les forces vives, les composantes de cette industrie que nous avons créée ».