On ne change pas une équipe joue bien. Cela semble être la vision des “acteurs-décideurs »du football local, qui auraient opté pour la continuité avec Me Augustin Senghor, président sortant de la fédération sénégalaise de football. En effet, c’est en substance ce qu’on peut retenir de la conférence de presse, hier jeudi, du candidat porté par les defenseurs du consensus.
Après douze ans de gestion, on privilégie la mutualisation des forces vives afin de pouvoir toucher au but qui serait tout proche : voir les Lions gagner la première Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de leur histoire. Ce qui ferait passer à la postérité Augustin Senghor et sa bande. L’investissement consenti pour cela ne doit pas être vain.
Objectifs durant le 4e mandat
Ainisi, “on salue l’ensemble des dirigeants de notre football qui ont eu depuis plusieurs semaines à mener une campagne pour fédérer toutes les énergies autour de l’intérêt supérieur par rapport à l’avenir proche et certainement à un avenir plus lointain. Ce qu’on est en train de construire, ça ne s’arrête pas à une ou deux CAN et à une Coupe du monde »souligne Augustin Senghor.
Avant de poursuivre : “Nous sommes en train d’essayer de placer notre football sur l’orbite du succès pour plusieurs décennies. Pour cela, je crois que ce que nous avons présenté (un manifeste intitulé : “Senegal Manko Wuti Ndamlli ») n’est pas un programme nouveau. Nous ne sommes pas dans le renouveau. Cela est clair et net. Nous avons une vision et nous oeuvrons dans ce cadre ».
Le président de la FSF, qui brigue un 4e mandat, va utiliser une image parlant pour conforter son argumentaire. “Quand on habite à côté d’un fleuve, chaque jour on le voit en mouvement et on pense que c’est l’eau qu’on vu la veille qui est encore là. Alors que c’est un long fleuve tranquille qui coule et à chaque fois ça se renouvelle. Ce que nous avons essayé de faire. Nous là depuis 2009, mais nous n’avons jamais été figés ».
Convaincu d’avoir tenté avec son équipe de progresser, d’avancer, de réfléchir, de proposer des nouveautés avec des difficultés. Comme un fleuve qui “dès fois peut rencontrer un écueil et là il cherche un autre chemin en le contournant. Cela nous est arrivé. Il y a des moments où on était en eau trouble. C’est grâce à notre force collective qu’on a dépassé ces étapes. Aujourd’hui, l’objectif est d’arriver à l’embouchure pour que le fleuve se deverse dans l’océan du succès.
Pourquoi le consensus
L’enjeu de l’election pour la presidence de la FSF est donc d’une importance capitale. L’avenir de la discipline y dépend. Et, “c’est cela qui a poussé certains acteurs majeurs du football à dire que cette fois-ci, ce ne sera pas comme les dernières où nous allions aux élections (…) Malheureusement, quand on le fait un ou plusieurs sont choisis et on en oublie un ou plusieurs ».
D’où l’intérêt du consensus autour du nouveau premier vice-président de la CAF. “Tel que ça a été théorisé, c’est de dire que nous devons plus perdre des forces dans ce que faisons ou dans des domaines précis. Dans le mandat qui vient de s’achever, nous avons fait d’excellentes choses, mais qui sait si nous avions à nnos côtés un Mbaye Diouf Dia, un Louis Lamotte et pourquoi pas un Mady Touré, on n’aurait pas fait plus et mieux ».
Dans ce dessein, Augustin semvle avoir trouvé la voie à suivre pour aller droit au but. “On ne va pas changer les choses d’un coup de baguette magique. On a ssez géré pour comprendre que les victoires ne se décrète pas. Elles se conçoivent, elles sont mises en œuvre avec les difficultés. Et à force d’abnégation on y parvient ».
La confiance des acteurs à la base
Si Me Augustin Senghor est revenu sur sa parole donnée, pour avoir déclaré en 17 qu’il ne serait plus candidat, c’est parce que les présidents des 14 Ligues regions ont voulu jouer une prolongation avec leur “maître”. Il se réjouit d’être supporté par la base. “Ceux-là jouissent du privilège de proximité. Ce que j’ai pu vérifier. J’avais envie de voir si la volonté des président de Ligues correspondait à la position de la base » dit-il
La compilation de faits marquants au cours du Sénégal effectué en une semaine a été convaincante. “J’ai décidé d’accepter la demande pressante des acteurs. J’ai même reçu des injonctions de certains qui me disent qu’ils e je dois rester pour parachever le travail entamé depuis quelques années au profit du Sénégal. Donc le football local a choisi son camp. Qu’on ne nous parle pas de renouveau » lance le maire de Gorée sûr de réélection demain samedi.