La pratique du badminton, dérivé du jeu de paume, est devenue une réalité au Sénégal où la Fédération a organisé une journée de promotion, mardi dernier.
Le 5 juillet dernier, c’était la journée de célébration du badminton partout dans le monde. Une discipline sportive de raquette originaire d’Asie. Au Sénégal, elle est en train de faire ses premiers pas. Avec la mise en place, il y a deux ans, d’un Comité National de Promotion (CNP) devenu une Fédération au mois de février dernier. C’est à l’esplanade du Monument de la Renaissance que l’équipe dirigeante avait donné rendez-vous pour une série d’activités : découverte, apprentissage, connaissance des règles, jeux d’adresse et tournoi KO.
Dans l’optique de mieux vulgariser le badminton, « qui est en train de suivre sa marche », selon le président de la Fédération Antoine Tony Diandy. Avant d’ajouter : « Il s’agit d’une promotion de masse que nous voulons inclusive. Il faut démocratiser la pratique, en donnant l’opportunité à chaque enfant où qu’il se trouve. C’est la mission que nous nous sommes fixés. Notre objectif est que les Sénégalais s’approprient cette discipline émergente. Un sport ludique que tout le monde peut pratiquer. De 5 à 90 ans ».
Le parrain de cette journée était le maire de Gorée Me Augustin Senghor. La presse sportive était invité d’honneur. Un hommage a été rendu au défunt journaliste Oumar Diarra, qui était un proche collaborateur de l’instance dirigeante du badminton sénégalais et de son président Tony Diandy. A noter que la discipline commence à faire sa percée un peu partout dans le territoire national avec l’organisation de tournois (Open).