Le Comité National de Gestion (CNG) de la lutte sénégalaise va désormais sanctionner ses licenciés qui participent aux combats MMA, après s’être engagés avec un promoteur.
Le Mixed Martial Arts (MMA) est devenu l’autre passion sportive pour les lutteurs sénégalais. Bon nombre se sont engagés avec des écuries étrangères et participent à des combats en dehors du territoire national, comme Bombardier, Ama Baldé, Reug Reug, Siteu… Ce qu’ils font parallèlement aux joutes (lutte avec frappe) organisées sur le plan local. Un double jeu auquel le Comité National de Gestion (CNG) de la discipline vient mettre un terme. En interdisant la pratique d’un autre sport (à risque) à ceux-là qui ont déjà pris une « avance ».
Le communiqué de la structure indique : « Devant la recrudescence de tels cas dont les auteurs, s’exposent véritablement à d’éventuelles blessures qui pourraient compromettre l’exécution des contrats encore en cours, le CNG Lutte se voit dans l’obligation de limiter la participation aux combats MMA aux seuls lutteurs libres de tout engagement. Ainsi afin de préserver l’intégrité physique des lutteurs et les intérêts des promoteurs (qui sont des privés). Il est désormais interdit une participation au MMA aussi longtemps que les contrats signés ne seront pas exécutés ».
Et d’ajouter : « Par ailleurs, le CNG lutte se réserve le droit de sanctionner tout contrevenant à cette mesure réglementaire et en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs pour une entière adhésion à cette décision dont le seul but est de faire respecter les obligations contractuelles entre les lutteurs et les promoteurs ». Le président Ibrahima Sène, qui a paraphé l’« arrêté », ne précise pas la nature de la punition qui pourrait être (à la fois) sportive et pécuniaire .