La maintenance du Stade du Sénégal a un coût important. Il faudra 800 millions F CFA voire plus au fil des années.
Le Sénégal va inaugurer son nouveau temple du football, mardi prochain. Un stade d’une valeur de 150 milliards F CFA qui répond aux standings internationaux les plus élevés. « Une satisfaction pour le mouvement sportif, mais aussi l’équipe nationale (sacrée championne d’Afrique 2021, il y a deux semaines à Yaoundé). Cette infrastructure va permettre aux Lions d’être dans les conditions de performer », a souligné le ministre des sports Matar Ba lors d’un point de presse hier samedi.
La qualité des installations demande ainsi un investissement permanent afin de pouvoir maintenir ce joyau aux normes. Pour cela, la SOGIP (Société de Gestion des Infrastructures Publiques des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose), qui est chargée de l’exploitation, annonce que l’entretien va coûter 800 millions F CFA par an. Un budget évolutif. En effet, « le sport est un secteur économique rentable et ce stade, au-delà des activités sportives, est un lieu de vie », argumente le ministre.
L’importance de cette infrastructure fait de l’inauguration « un évènement historique ; un moment de vérité, de se donner une perspective, de se projeter sur les prochaines années ». Les autorités étatiques veulent en profiter pour mettre en lumière le Sénégal. Ce qui explique la présence des chefs d’État Paul Kagame (Rwanda), Gorges Weah (Liberia), Adama Barrow (Gambie), Recep Tayyip Erdoğan (Turquie) Umaro Sissoco Embaló (Guinée Bissau) aux côtés du Président Macky Sall. Les responsables de la CAF et de FIFA sont aussi conviés.
Tout comme les anciennes gloires du football sénégalais et continental qui vont rechausser leurs « crampons » pour un match de gala. Au plaisir des 40 000 personnes attendues au stade où il y aura (en prélude) un spectacle culturel avec la crème de la musique locale. L’ouverture des portes est prévue à 12 h et l’accès, c’est sur invitation. La cérémonie officielle aura lieu cinq heures après.
150 milliards ! 800 millions annuels. Alors que des femmes meurent en accouchant, des villes et villages manque d’eau , d’électricités et des biens de premières nécessités!!
Eh oui c’est la triste réalité