La deuxième édition de la Basketball Africa League (BAL), une compétition réservée aux clubs masculins, démarre ce samedi à Dakar. DIP, Mbaye Dièye Faye et Baba Maal vont assurer le show.
Les artistes de la musique sénégalaise seront à l’honneur lors de la cérémonie d’ouverture de la Saison 2 Basketball Africa League (BAL). C’est ce samedi au « Dakar Arena » qui abrite le tournoi de la Conférence Sahara (5 au 15 mars) à laquelle participe le champion national, DUC. Le public sera gâté avec un big show. Il y aura un mixte mbalax- rythme traditionnel et acoustique hal poular-rap. De grands nom sont retenus pour assurer l’ambition et le spectacle. Mais aussi pour montrer toute la richesse de la culture locale.
Ainsi le chouchou de la jeune génération hip-hop Dominique Preira, plus connu sous l’appellation de DIP Doundou Guiss, sera de la partie. « Dès son plus jeune âge, DIP a commencé à s’intéresser à la musique, notamment au rap, en suivant des références locales comme Positive Black Soul, Daara J mais aussi des rappeurs internationaux comme DMX et T.I. Avec un flow particulier, des paroles percutantes et une capacité à se glisser partout, il est le rappeur numéro un du pays et indéniablement, le plus populaire ».
Il y aura aussi le tambour major du « sing-sing », et percussionniste du « roi » Youssou Ndour, en l’occurrence Mbaye Dièye Faye. « Il rythme sa musique, le mbalax. Ce qui le rend remarquable, ce n’est pas seulement sa capacité à battre le tam-tam, mais sa façon de danser et de donner vie à ses concerts. Comme il est toujours un « griot », il sait se faire écouter. C’est un musicien de cour ; il chante des louanges et raconte l’histoire des gens. Les contrats publicitaires le rendent également célèbre ».
Enfin, le maestro Baba Maal se chargera d’électriser les fans. « En plus de la guitare acoustique, il joue également des percussions. Il a sorti plusieurs albums, à la fois pour des labels indépendants et majors. En juillet 2003, il a été nommé ambassadeur de la jeunesse du PNUD ([Programme des Nations Unies pour le Développement). Dans un entretien accordé au Metropolitan Museum of Art, il a parlé de la qualité rituelle des instruments traditionnels et de la façon dont il choisit les instruments pour transmettre les messages de ses chansons ».
